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☕️ Vendredi Caféllisthénie #20

→ Parfois, progresser, c’est juste se pointer et faire le travail, fatigué ou pas.


Je suis en train d’écrire ce texte épuisé.

Les yeux lourds, le cerveau en mode veille. 

Mais je prends quelques minutes, parce que c’est exactement de ça dont je veux te parler.

Aujourd’hui, j’avais une grosse séance d’entraînement au programme. 

Un de ces entraînements intenses où t’as besoin de toute ton énergie pour bien performer.

Sauf que je n’en avais aucune.

Dès l’échauffement, je savais que ça allait être compliqué. Chaque pause me paraissait trop courte. Chaque répétition semblait plus lourde que d’habitude, mais j’ai continué. 

Pas parce que je me sentais bien.

Juste parce que c’était prévu.

Et pourtant, pendant que je me battais contre la gravité, je me rappelais des dernières publications/vidéos d'entraînement que j'ai visionnées cette semaine qui prêchaient l’évitement absolu de la fatigue : entraînement minimaliste, faibles répétitions, planification ultra-calculée pour rester « frais ».

Et moi? Je suis là, vidé, en train de me battre contre moi-même pour juste faire ce que j'avais planifié.

🧠 Oui, la fatigue, ça compte.

C’est pour ça qu’on fait attention à l’ordre des exercices, au split d'entraînement, au volume, à la sélection d'exercice, à la proximité de l’échec…

C’est pour ça qu’un bon sommeil, une bonne alimentation et une gestion du stress influencent tes progrès dans tes entraînements.

Mais…

Tu n’as pas besoin d’éliminer la fatigue à tout prix.

Si c’était si critique, on verrait un impact énorme de la fréquence d’entraînement sur nos progrès, surtout à haut volume.

On n’aurait pas des athlètes massifs et puissants qui jouent à des sports comme le rugby.

Les gens « normaux » ne pourraient pas courir de marathons.

La vérité, c’est que…

  • Tu n’as pas besoin de dormir parfaitement chaque nuit.
  • Tu n’as pas besoin d’un programme d’entraînement parfait.
  • Tu peux encaisser du stress.

Et si tu t’entraînes dur, tu vas générer de la fatigue.

J’ai eu des séances où rien n’a progressé. Pas de nouveaux records, pas de meilleures performances, juste moi qui répétais encore et encore les mêmes mouvements, sans rien de spécial.

Mais j’ai été là.

J’ai fait le boulot, même si c’était loin d’être parfait.

Et à force d’être régulier, la stagnation a fini par céder.

C’est mon petit moment de clarté : je ne cherche ni les conditions parfaites, ni le repos parfait.

Je fais ce qu’il y a à faire.

Parce que c’est comme ça qu’on obtient des résultats – en avançant, même quand c’est loin d’être idéal.

Alors si aujourd’hui tu te sens fatigué, sans motivation… fais le nécessaire.

Parce que parfois, progresser, c’est juste se pointer et faire le travail, fatigué ou pas.

Sois fort, 💪

Simon

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